Le gouvernement a finalement décidé de passer sa réforme des retraites en force en utilisant l’article 49-3, parce qu’il n’était pas en mesure d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale. Ce geste est une provocation faite à toutes celles et ceux qui sont en grève depuis le mois de janvier.
La colère sociale monte face à ce gouvernement antisocial en pleine dérive autoritaire, qui additionne à la violence sociale de sa réforme des retraites, la répression policière vis-à-vis des manifestant-es qui se rassemblent partout sur le territoire depuis le jeudi 16 mars.
Les travailleur·euses et les agent·es publics qui sont en lutte exigent le retrait de cette réforme des retraites qui aggrave les inégalités femmes/hommes et qui contraindra les agent·es publics à travailler plus longtemps pour de plus petites retraites.
Ensemble, exigeons la retraite à 60 ans, avec départ anticipé de 5 ans sur cet âge légal pour la catégorie active de la fonction publique, pas de retraite en dessous du SMIC, porté à 1700 euros net.
La mobilisation contre la réforme des retraites ne s’essouffle pas ! Au contraire, elle s’amplifie ! D’ici le 23 mars, date retenue par l’intersyndicale, pour une nouvelle journée d’actions, de grève et de manifestations, de nombreux rassemblements ont lieu tous les jours sur tout le territoire.
Le 23 mars, face au mépris et au déni de démocratie pour nos retraites, soyons des millions !