Dans ce nouveau numéro de notre Coup de griffe, des infos et des articles sur le budget (encore en cours de discussion), les conditions de travail…
EDITO
En cette (presque) fin d’année, deux sujets sont sur le devant de la scène : le budget et la cure d’austérité prévisible (même si le budget n’est pas finalisé) et les annonces faites par le ministre de la fonction publique.
C’est inquiétant de voir à quel point les réponses proposées sont totalement déconnectées des questions posées lors des élections de juin et juillet dernier. Attaquer et démanteler les services publics contribuent à dégrader la situation de la population, à accroître le sentiment de colère et d’abandon
et, par voie de conséquence, le vote d’extrême droite…
Tout aussi inquiétante, la petite musique qui dit que les agent·es de Bercy seraient responsables des « mauvaises estimations » des comptes publics. La responsabilité
n’incombe qu’au personnel politique et certainement pas aux agent·es ! Trop facile de se lancer dans le fonctionnaire bashing pour camoufler ses propres incompétences !
Et puis le gouvernement souhaite porter de un à trois le nombre de jours de carence en cas d’arrêt-maladie des fonctionnaires et rabioter les indemnités liées à ces arrêts. Le sujet a déjà été discuté à l’Assemblée nationale et le
sera au Sénat. Comme si les personnels étaient arrêtés par leur médecin par confort !
Les agent·es publics sont une fois de plus présenté·es comme un coût qu’il faudrait réduire. EIles et ils sont au contraire une richesse, tout comme les services publics qu’elles et ils font vivre au quotidien, et qui sont des facteurs de solidarité, de justice et de cohésion sociale.