Avatar de la Loi de Transformation de la Fonction Publique, les LDG (Lignes Directrices de Gestion) ont été mises en place en administration centrale et à la DGE en 2021. L’administration a présenté aux organisations syndicales un bilan de ces « axes structurants en matière de stratégie RH, de mobilité des agents, de promotion et de valorisation des parcours professionnels ».
LDG ou pas, le nombre de promotions reste ridiculement bas : les ratios sont autour de 1 % pour la promotion dans le corps des administrateurs (A+) et de 1,4 % dans le corps des attachés. On est loin de la reconnaissance attendue par les agent.es !
D’autant que les entretiens et les CREP, sur lesquels reposent les éventuelles promotions, ne sont pas toujours menés dans les règles de l’art. Trop souvent encore, les candiant.es de proximité ne sont pas suffisamment formé.es ou informé.es des procédures à respecter.
Il n’y a, bien évidemment, pas de parité entre les promus et les promues, ceci s’expliquant par le manque de parité au sein même des corps. Mais ce qui s’explique ne veut pas forcément dire qu’il faut s’en contenter, et le travail à mener sur la parité dans les corps est encore devant nous !
Pour finir, alors que ces LDG étaient présentées comme le summum en matière de transparence, il y a peu de chance de comprendre par qui sont, in fine, prises les décisions de promotions puisque celles-ci ne sont pas discutées avec tous les représentant.es du personnel !