Comité technique ministériel – 3 mars 2022

InstancesCSA-M

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Le propos liminaire de Solidaires Finance.

Bien que réuni dans un CTM Finances, nous ne pouvons nous situer en apesanteur par rapport à ce qui nous entoure et faire fi du contexte international qui pose bien pour nous, entre autre la question essentielle de savoir dans quelle société nous voulons, collectivement et dans l’intérêt du plus grand nombre et non de quelques-uns, vivre et faire vivre les générations futures.

Allons-nous surfer de crise en crise que celles-ci soient sanitaire, économique, politique, climatique, guerrière qui se multiplient et aujourd’hui s’installe en Europe? Sans nous interroger ? Sans ambiguïté, Solidaires Finances condamne la guerre en Ukraine.

Le libéralisme décomplexé à l’œuvre pour lequel seul l’appât du gain, la rémunération des actionnaires est le leitmotiv, dont nous ne ces – sons de dénoncer les conséquences néfastes pour la société, la collectivité, le vivre ensemble, a considérablement accru et renforcé les inégalités.

Est-il étonnant que dans ces conditions souvent les plus fragiles, les plus laissés pour compte ainsi que celles et ceux qui craignent de verser dans la paupérisation ne restent pas insensibles, ce qui est de plus regrettable, aux sirènes du populisme et du nationalisme et de ce que cela peut engendrer Ne serait-il pas temps que tout le monde se mette à réfléchir à la société que nous voulons construire reposant sur des principes démocratiques, d’égalité, de justice sociale et de redistribution des richesses..

Pour Solidaires Finances, cette question transcende le reste, elle pose clairement la question de la place et du sens de l’humain dans notre société. Humain qui n’est plus considéré aujourd’hui qu’en termes de rentabilité. Cela pose également la question du rôle et de la place de l’État, des politiques publiques et celle du démantèlement du service public véritable garde-fou et garant de l’égalité de traitement entre les citoyens et les citoyennes. Or force nous est de constater que celui-ci est mis à mal à l’hôpital, dans la santé en général, dans l’éducation nationale, … aux Finances !