Après la signature d’un accord de méthode en novembre, la négociation va s’ouvrir en janvier pour la mise en oeuvre en 2025 de la protection sociale complémentaire (PSC).
La PSC c’est la prise en charge de nos frais de santé, au-delà du standard sécurité sociale. Ce qui est prévu : prise en charge à 50 % de la cotisation par l’employeur et adhésion obligatoire et automatique des actifs.ves (pour les retraité.es, c’est selon leur choix), un panier de soins standard pour toute la Fonction publique (celui actuellement choisi par les 2/3 des agent.es des Finances) et surtout une prestation qui ne porterait que sur la santé. C’est le premier problème : cela signifie l’abandon de la prévoyance (la compensation du demi-traitement en cas d’arrêt maladie et des risques d’invalidité, voire de décès) et la dépendance…
Autre difficulté à résoudre : le devenir des retraité.es dans le nouveau système. Mais, au vu des premières projections, ce n’est peut-être pas le public qui doit susciter le plus d’inquiétude. Ce sont plutôt les familles avec deux enfants, qui risquent de faire les frais de cette mutation. Et s’il s’agit des catégories les moins bien rémunérées, l’impact risque d’être lourd.
C’est donc parti pour une course contre la montre pour qu’il n’y ait pas de trou d’air entre le système actuel et celui à venir.