Deux brefs compte-rendus des réunions du Comité Technique et du CHSCT.
1/ Le dernier CTAC a eu lieu le 10 juin 2022. Un ordre du jour très chargé avec au menu une réorganisation, un nouveau dossier et des points d’informations sur les personnels en instance d’affectation (demandé par Sud Centrale), sur la réforme des instances médicales…
Dans notre propos liminaire, nous avons dit (redit, malheureusement !) la fatigue des agent.es devant le manque de considération, le manque de reconnaissance (financière mais pas seulement !) voire le mépris avec lequel ils et elles sont traité.es par le gouvernement. Et nos revendications en matière de dégel du point d’indice, de partage du temps de travail et de reconnaissance des personnels de la Fonction publique.
Ce qui était frappant c’est que, une nouvelle fois, les réorganisations proposées font fi des agent. es concerné.es et se font très, trop à notre goût, rapidement. Par exemple était soumis au vote un projet d’arrêté de restructuration du réseau de l’action sociale. Ce projet est pourtant toujours en cours de discussion avec les organisations syndicales au sein du CNAS (Comité National d’Action Sociale). L’une des inquiétantes conséquences est que certains départements n’auraient plus, localement, de délégué.es sur place, avec, autre conséquence, celle de multiplier les déplacements pour des délégué.es à cheval sur plusieurs départements… Vraiment pas sûr que ce soit une bonne idée à un moment où les agent.es sont de plus en plus nombreux à avoir recours aux services proposés par l’action sociale !
Autre expérimentation menée au pas de charge : la création d’un centre de gestion financière regroupant des services de plusieurs ministères. Initialement prévue pour s’étaler dans le temps et ne concerner que cinq services, on nous a expliqué qu’il s’agissait maintenant de cinq services de plus, et ce dès septembre. Vous avez dit vitesse et précipitation ?
Pour terminer, le point concernant les personnels en instance d’affectation a particulièrement retenu notre attention. Soixante-cinq de nos collègues qui, à la suite d’une réorganisation, d’une fin de détachement… sont sans poste et en attente d’en trouver un nouveau. Certain.es depuis plusieurs années ! Nous avons demandé, à nouveau, de plus amples détails sur ces situations.
2/ Le CHSCT d’administration centrale
C’est dans cette instance qui siège une fois pas mois que sont discutées les conditions de travail des agents et leur amélioration, mais aussi la protection de leur santé physique et mentale.
Depuis quelques mois, nous avons constaté l’augmentation du nombre de cas de souffrance au travail. DGE, DGAFP, DAE, DGFIP ou SG, aucune direction ne semble être épargnée par ce phénomène. Il s’agit surtout du moment du retour au bureau après une longue absence (maladie principalement) ou sur des questions de management, souvent liées au télétravail.
Dans de nombreux cas, le retour de l’agent.e pose problème car il est souvent peu (voire pas du tout) préparé par la hiérarchie directe, le manager direct. Un retour après une longue absence devrait faire l’objet d’une préparation avec l’agent.e, sa hiérarchie directe et pourquoi pas des acteurs de prévention (assistant.e de prévention…).
Sud Centrale Solidaires a demandé l’organisation d’un groupe de travail du CHSCT-C pour réfléchir à des procédures d’accueil adaptés. Il aura lieu à l’automne 2022.